Catégorie: HIGH-TECH

L’association de défense des consommateurs a mené une large enquête européenne pour établir le classement des marques de smartphones les moins touchées par les pannes. Avec quelques surprises à la clef.

Samsung et Apple ne proposent pas les smartphones les plus fiables. C’est ce que laissent penser les résultats d’une enquête réalisée par l’UFC-Que choisir, en partenariat avec des magazines consuméristes européens et publiée dans le mensuel. Les résultats ont été agrégés sur la base de 43.000 avis d’utilisateurs - dont 13.000 français. Comme le précise l’UFC-Que Choisir, “l’indice de fiabilité tient compte du nombre total de problèmes, pondéré par l’importance et la fréquence des pannes survenues depuis l’achat, ainsi que de l’âge de l’appareil.”

Notons que la méthodologie ne tient pas compte du nombre d’unités écoulées. Elle pourrait donc s’avérer défavorable pour les plus gros vendeurs de mobiles (Samsung, Apple et Huawei), qui sont mécaniquement exposés à davantage de pannes.

Des smartphones fiables dans l’ensemble

A l’arrivée, l’UFC-Que Choisir établit un indice de fiabilité sur 100 points. Et les fabricants de smartphones sont dans l’ensemble de bons élèves: sur 18 marques, 14 obtiennent un résultat supérieur à 90 points. Le grand gagnant n’est ni Apple ni Samsung - respectivement 10e avec 91,8/100 et 7e avec 92/100) - mais le chinois OnePlus avec 94,8/100. Créée en 2013, l’entreprise s’illustre par des mobiles haut de gamme vendus à des prix plus abordables que chez la concurrence.

En mettant de côté Microsoft, qui ne commercialise plus de smartphone, la tête du classement est occupée par d’autres marques chinoises: OnePlus est suivi par Lenovo (94,1/100), Motorola (qui appartient à Lenovo), puis Xiaomi. Très actif en France depuis un an, ce dernier a récemment ouvert une boutique les Champs-Elysées. En bons derniers, on retrouve également trois chinois: ZTE, Alcatel (marque appartenant au groupe TCL) et Wiko.

Batterie et écran: les deux points faibles

Dans son étude, l’UFC-Que Choisir identifie les pannes les plus fréquemment relevées par les consommateurs. Sans grande surprise, la batterie est la plus concernée, que ce soit directement ou par le biais de problèmes liés au chargeur. Les pannes d’écran arrivent juste derrière, suivies par des difficultés liées aux boutons, aux haut-parleurs et à l’appareil photo.

Notons que malgré leur relative déconvenue sur le terrain du smartphone, Apple et Samsung ne sortent pas totalement perdants de l’enquête. Les iPad du fabricant californien arrivent en tête du classement des tablettes les plus fiables (devant LG et Samsung). Dans le même temps, le géant sud-coréen s’avère être le plus fiable... dans le secteur des imprimantes.

Quels sont les risques de discrimination créés par l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) ? De quel accès transfrontalier aux données les services de maintien de l’ordre ont-ils besoin pour lutter contre la cybercriminalité ? Comment la protection de la vie privée peut-elle être assurée sur les plateformes numériques ? Comment relever le défi de la lutte contre les contenus illicites en ligne tout en protégeant les droits numériques ? Telles sont quelques-unes des questions importantes que le Conseil de l’Europe abordera lors du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF), organisé par l’ONU du 25 au 29 novembre à Berlin.

Le Forum sur la gouvernance de l’Internet réunit des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, d’entreprises, de la société civile, du monde universitaire et du secteur des TIC pour discuter de questions de politique publique concernant Internet, y compris la nécessité d’aborder les risques pour les droits humains que peuvent créer les technologies avancées, comme l’IA.

Une délégation du Conseil de l’Europe sera présente pour contribuer aux débats généraux et organiser plusieurs manifestations traitant de diverses questions sur lesquelles l’Organisation travaille actuellement, y compris celles sur lesquelles elle a élaboré des normes juridiques internationales contraignantes, telles que la cybercriminalité et la protection des données, et d’autres où elle étudie la possibilité de les créer, comme l’IA.

Une électricité plus propre. La production d’électricité en France a entraîné 28% d’émissions de CO2 en moins en 2018, ce qui place l’année passée dans le trio de tête des moins émettrices depuis dix ans, rapporte France Info. Le bilan annuel publié jeudi par le gestionnaire du réseau RTE montre également que l’électricité produite était à 86% décarbonée.

La production d’électricité a globalement progressé en France, tirée par les renouvelables et le nucléaire. Elle a augmenté de 3,7% par rapport à 2017, à 548,6 térawattheures (TWh), enregistrant sa plus forte augmentation depuis 10 ans.

L’électricité d’origine renouvelable a notamment progressé grâce aux conditions météorologiques et à un parc en croissance, avec 22,7% de la consommation couverte par le renouvelable, contre 28,5% en 2017. Elle est ainsi tirée par la forte croissance de l’hydraulique (+27,5%), de l’éolien (+15,3%) et du solaire (+11,3%). La part du lion revient toujours au nucléaire, qui représentait 71,7% de l’électricité produite en France l’an dernier. La production nucléaire a progressé de 3,7% grâce à une meilleure disponibilité des centrales d’EDF. Enfin, la production d’origine fossile (charbon, fioul, gaz) a chuté de 26,8%.

Consommation en légère baisse

La consommation d’électricité s’est pour sa part légèrement érodée de 0,3% à 474 TWh. RTE attribue cette baisse à des "facteurs conjoncturels" : températures globalement plus douces, croissance économique moins soutenue et mouvements sociaux à la SNCF.

La France s’est par ailleurs classée comme le premier exportateur européen l’an dernier. Elle a exporté 86,3 TWh contre 26,1 TWh importés, soit un solde exportateur de 60,2 TWh.