C’est le premier couac de la présidence de Bernard Laporte. Les 36 internationales françaises retenues pour le stage en Corse visant à préparer le Tournoi des Six Nations et la Coupe du monde se liguent pour réclamer le retour de leur entraîneur Jean-Michel Gonzalez, débarqué fin décembre sans ménagement, malgré de bons résultats sportifs.
Gonzalez estime payer ses liens d’amitié et de proximité avec Pierre Camou, ancien président de la FFR, originaire comme lui du Pays Basque. Il dénonce une opération de purge que conteste, bien sûr, Serge Simon le nouveau manager des équipes de France.
«â€‰Retrouver notre staff »
Toujours est-il que cette décision ne passe pas auprès des Bleues du XV de France. Selon France Bleu, les Bleues veulent discuter et comprendre. «â€‰Ã‡a fait deux ans et demi qu’on prépare la coupe et on nous enlève nos dirigeants à 6 mois de l’échéance qui auraient pu nous amener à quelque chose de grand. On a l’impression que c’est la décision d’une seule personne. On a songé à ne pas se rendre au stage en Corse mais ça sera une décision collective, on va surtout se rassembler, discuter entre nous, tout le monde doit donner son avis ; en tout cas on va demander à retrouver notre staff. Parce qu’on révolutionnera pas en six mois, 2 ans et de mi de préparation », déclarent Céline Ferrer et Amaia Gonzalez, les deux Bayonnaises du XV de France.
Les joueuses veulent s’expliquer avec Bernard Laporte qu’elles estiment être derrière cette décision. Elles ont demandé à le rencontrer avant de s’envoler en Corse pour leur stage de préparation au Tournoi des Six nations qui démarre en février en Irlande.
Les joueuses ne s’en laisseront pas compter, ce n’est pas le genre de la maison. Elles ont un bon argument, elles sont toutes issues de ce rugby amateur que le nouveau président de la Fédération française a dit vouloir défendre et promouvoir. De la parole aux actes.



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