Février 2021 - La Birmanie a été plongée dans une crise politique profonde suite au coup d’État militaire survenu en début d’année. Le 1er février 2021, les forces armées du pays ont pris le contrôle du gouvernement civil, arrêtant plusieurs dirigeants élus, dont Aung San Suu Kyi, la dirigeante du parti au pouvoir, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Le coup d’État a été condamné par la communauté internationale, qui a exprimé son soutien au gouvernement civil élu et a appelé à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
La prise de pouvoir par les militaires a provoqué une vague de résistance civile à travers le pays. Des manifestations massives ont éclaté dans les principales villes birmanes, avec des gens de tous âges et de toutes origines exprimant leur désaccord avec le coup d’État et réclamant le retour de la démocratie.
Les manifestants, portant souvent des rubans rouges, symbole du parti de la LND, ont bravé les arrestations et les intimidations pour défendre leur droit à un gouvernement démocratiquement élu. Les secteurs du personnel de la santé et d’autres fonctionnaires clés ont organisé des grèves, entraînant des perturbations importantes dans les services publics.
En réponse à la résistance civile, les autorités militaires ont imposé des restrictions sévères, décrétant l’état d’urgence, limitant les rassemblements publics et bloquant l’accès à Internet pour contrôler les informations diffusées.
La communauté internationale a condamné la répression violente des manifestations pacifiques par les forces de sécurité birmanes, qui ont fait plusieurs morts et des centaines d’arrestations.
L’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations internationales ont continué d’exercer des pressions diplomatiques pour restaurer le gouvernement civil et protéger les droits de l’homme en Birmanie.
La situation en Birmanie reste instable et complexe, avec des manifestations et des actions de résistance civile se poursuivant malgré la répression. Le pays est confronté à une crise politique majeure qui a des répercussions sur la stabilité régionale et les droits de l’homme.
En conclusion, le coup d’État militaire en Birmanie en février 2021 a déclenché une résistance civile sans précédent à travers le pays. Malgré la répression violente, les manifestants continuent de se battre pour le retour à la démocratie et au gouvernement civil élu. La situation reste tendue et la communauté internationale continue de surveiller de près l’évolution de la crise.



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